Les gilets jaunes, jacquerie ou révolution ?
Scénario de l’essence en 2018 : une jacquerie comme en 1548 ? Une révolution comme en 1789 ? Ou bien encore, pourquoi pas, la convocation des États généraux sans la Révolution ?
Scénario de l’essence en 2018 : une jacquerie comme en 1548 ? Une révolution comme en 1789 ? Ou bien encore, pourquoi pas, la convocation des États généraux sans la Révolution ?
Seul remède à la dégringolade préoccupante de la popularité d'Emmanuel Macron : changer de communication. Pas sûr que cela soit suffisant.
Prélèvement à la source : oui ? Non ? Par ses hésitations, l’État montre son impuissance à faire appliquer ses réformes. Un signe d’effondrement de la « puissance publique ». De son incapacité à faire triompher l’intérêt général et le bien commun.
Après lui, Napoléon III laissait les libéraux et les républicains. Et Macron ?
Stratégiquement, Laurent Wauquiez ne serait-il pas l’élève d'Emmanuel Macron ?
Pas sûr que 2018 ait grand chose à voir avec 1968 ; pas sûr non plus que ce pâle remake ne trouble la population ni le pouvoir, qui devrait avoir bien d’autres sources d’inquiétude.
Les élections législatives en Italie offrent une leçon à la France et à l'Europe sur la montée du sentiment populiste et anti-européen.
Blanquer a d’ores et déjà réussi à faire passer une réforme dont tout le monde ignore à peu près ce qu’elle contient véritablement !
En appeler au retour de l’État-Nation est une imposture historique et une aporie politique. La démocratie y fonctionne largement à vide ce dont témoignent de façon symétrique la montée de l’abstention et celle du vote populiste.
Le despotisme éclairé de la technocratie au pouvoir est-il en mesure de réussir ?
La plateforme APB devrait être réformée en profondeur. Ce ne sera pas du luxe, 127 000 bacheliers ayant été abandonnés en 2017 à une procédure totalement aléatoire.
Et si à l’approche gestionnaire, rente de situation pour un syndicalisme enseignant en crise, on substituait un projet politique pour l’école ?
Le macronisme aurait-il inversé l’ordre entre la Révolution et la prise de l’Élysée, entre le « dégagisme social » et « le dégagisme politique » ?
La « Révolution » promise par le président de la République a peu de chances d’être pérenne si elle n’entraîne par la majorité du peuple dans son sillage.
La droite aurait tort de ne pas méditer l’histoire de la gauche de gouvernement depuis quinze ans et de ne pas en tirer certaines leçons si elle ne veut pas connaître le destin de feu le Parti socialiste.
La surprise Fillon lors des primaires de la droite et du centre a rendu les commentateurs politiques circonspects. Aussi se contentent-ils désormais d’annoncer une année électorale pleine d’incertitudes.
La réponse aux maux de l’École peut être dépolitisée, au sens où elle peut transcender les clivages politiques traditionnels et ne pas en rester à la querelle, finalement secondaire, entre « pédagogues » et « réactionnaires ».
La fronde récente des policiers, la crise persistante de l’école montrent pourtant qu’il y a urgence à relever le défi de la réforme de la fonction publique, tant ce sujet est porteur de lourds enjeux sociaux et politiques.
La laïcité radicale républicaine tourne le dos aux valeurs fondatrices de la République libérale : elle exclut et discrimine quand celles-ci accueillent et intègrent.
Emmanuel Macron cherche-t-il à réussir là où François Bayrou a échoué en 2007 ou bien ne travaille-t-il pas d’abord à redéfinir le clivage gauche/droite… pour le bénéfice de François Hollande ?