Préparez-vous à l’euro sans Merkel
L’euro sans Merkel sera — au mieux — un euro faible, vague moyenne entre le franc, la lire et la peseta, incapable de conserver du pouvoir d’achat.
L’euro sans Merkel sera — au mieux — un euro faible, vague moyenne entre le franc, la lire et la peseta, incapable de conserver du pouvoir d’achat.
Gouvernements et banques centrales prétendent pouvoir adoucir une correction, relancer l’économie. Ce faisant, ils empêchent l’économie de respirer, ils l’étouffent.
Qu’implique l’essor des cryptomonnaies pour les monnaies nationales et pour les politiques monétaires ?
La dernière cible des géants du numérique est la banque, ce qui va sans doute introduire plus de concurrence dans le secteur.
Le regroupement de prêts est une opération bancaire complexe qui nécessite de se poser les bonnes questions afin d’éviter d’éventuelles déconvenues.
L’Union européenne voudrait légiférer sur le gel des dépôts bancaires. C'est vous qui paierez la prochaine crise.
Les entreprises peuvent se financer par la bourse ou par les banques. Deux logiques justifiables mais lourdement orientées par une réglementation inadaptée.
Les profanes entendent facilement le discours qui dénonce la liberté débridée dont jouirait la finance internationale. En réalité, peu d’activités économiques sont aussi contrôlées que la finance.
Beaucoup de gens ne comprennent pas encore vraiment toutes les implications des taux négatifs.
La réglementation européenne interdit désormais le sauvetage des banques par leurs États (c’est-à-dire les contribuables). Mais certains États trouvent des moyens pour contourner cet obstacle.
La responsabilité de l’Etat est de rompre avec le laxisme budgétaire. Cela implique qu’il se recentre sur ses fonctions régaliennes pour rationaliser ses dépenses.
Les gouvernements imposent à présent aux banques plus de prudence dans leurs affaires, en les soumettant régulièrement à des tests de respect des normes financières. Mais est-ce suffisant ?
Il serait réducteur de dire que les banquiers ont provoqué la crise de 2008. Si ceux-ci ont évidemment prêté à des ménages insolvables et joué au casino sur la valeur de SPVs qu’ils étaient incapables de valoriser, ils ont bien été poussés au crime par l’État.
Lassées de financer la politique populiste de François Hollande, les banques ont décidé de faire payer à ses électeurs (et aux autres) le coût faramineux du maintien d’un taux élevé sur le Livret A.
Le secteur bancaire français est insuffisamment compétitif et pratique des prix anormalement élevés. Les consommateurs de services financiers devraient envisager de solliciter d’autres options pour sécuriser leurs dépôts au meilleur coût.
Le Kenya rejoint les 76 pays dans le monde qui pratiquent le plafonnement des taux d’intérêt. Les défenseurs de cette mesure soutiennent que cette loi va permettre aux pauvres d’accéder aux crédits. Ont-il raison ?
L’Allemand Bayer rachète le semencier américain Monsanto, le numéro 1 des OGM : le crédit facile diminue la concurrence et favorise l'émergence d'entreprises toutes-puissantes.
Pendant que la courbe du prix des bitcoins exprimé en dollars ou en euros continue de fluctuer plus ou moins violemment en fonction de l’actualité,…
L'Allemagne veut faire inscrire une clause qui autoriserait à retarder les paiements dus aux créanciers si l’émetteur a du mal à payer. Qui voudra prêter dans ces conditions ?
Les banques européennes vont mal. Alors, sournoisement, on prépare vos esprits pour que vous mettiez naturellement la main au portefeuille…