Gilets jaunes : la faillite de l'État-providence
Si le mouvement des gilets jaunes est si populaire, c’est parce que les Français ont bien compris que la démocratie providence où chacun vivrait des impôts du voisin n’est qu’une fable. OPINION
Si le mouvement des gilets jaunes est si populaire, c’est parce que les Français ont bien compris que la démocratie providence où chacun vivrait des impôts du voisin n’est qu’une fable. OPINION
En matière de pouvoir d’achat, le dynamisme économique est une solution efficace. Le rôle de l’État n’est pas là.
En isolant la voiture électrique de la réalité économique, l’État crée un dodo, un étrange animal qui deviendra vite obèse, se pavanera avec arrogance et disparaîtra en un claquement de doigts.
La France, pays très libéral jusque dans l'entre-deux-guerres, entre brusquement dans l'économie administrée avec Philippe Pétain.
Il n’y a pas plus de libéralisme économique en France que de beurre en branche. Plus le temps passe, et plus l’État en France se boursoufle, à rebours de ce que prône le libéralisme.
Si Emmanuel Macron se livre à l'éloge appuyé de l’Urssaf, c’est parce qu’il n’a jamais été question pour lui de toucher à un cheveu de notre modèle social déclinant.
La cinquième république, dont on fête le 60e anniversaire, voit le triomphe du pouvoir exécutif, qui s'est arrogé dès l'origine des compétences économiques qu'il n'est plus capable d'assumer.
Accuser « la dérégulation, le libre-échange, les multinationales » en France quand on voit les progrès constants de la dépense publique, de l’État, de sa fiscalité délirante et de son personnel bureaucratique indéboulonnable paraît aberrant.
Le modèle social français coûte cher et n'est pas très efficace, comme le dit très bien Emmanuel Macron. Mais cela va-t-il vraiment le faire agir dans le bon sens pour le réformer ? Rien n'est moins sûr.
L'INSEE a publié son édition 2018 Les revenus et le patrimoine des ménages. Cette édition montre clairement une chose : les inégalités ne sont pas le problème en France.
La solidarité ressemble de plus en plus à la liberté : elle n’a pas de prix, mais elle a un coût. Et celui-ci paraît de moins en moins soutenable à la majorité silencieuse.
Si on sélectionne les pays de l’Union Européenne dont le total des dépenses publiques (nationales, locales et sociales) dépasse 50% du PIB en 2016, on obtient 5 champions.
La France est-elle entrée sur la Route de la servitude, pour reprendre l'expression chère à Friedrich Hayek ? Est-elle en train de se soviétiser ?
La comparaison avec le modèle privatisé anglais prouve indubitablement l’effet économique désastreux du monopole exercé par la SNCF en France.
Le "tout interdit" qui menace notre société va-t-il étouffer toutes nos libertés ?
Un entretien avec Jean-Philippe Feldman, coauteur avec Mathieu Laine de "Transformer la France", paru aux éditions Plon.
Le modèle scandinave a été le fer de lance de la social-démocratie européenne dans les années 1990 et 2000. Est-il exportable en France ? Un tribune du groupe Cincinnatus.
Les difficultés auxquelles se confronte aujourd’hui l'ancien du cabinet de Frédéric Mitterrand, révoqué par le csa de sa mission à la tête de Radio France, illustrent l’aversion de notre époque pour les Rastignac.
Le discours prononcé en anglais et en français à Davos par Emmanuel Macron en dit long sur le fossé qui sépare la France et le reste du monde sur le rôle de l’État. Il en dit aussi très long sur ce qui sépare Emmanuel Macron du libéralisme.
Ceux qui prennent prétexte de la petitesse de la Confédération Helvétique pour expliquer que son modèle n'est pas transposable en France, ignorent complètement l'action humaine.