Services publics : les Gilets jaunes posent la question du rapport qualité-prix
Si les impôts sont le prix et les services publics la prestation, force est de constater que les Français ne semblent pas convaincus.
Si les impôts sont le prix et les services publics la prestation, force est de constater que les Français ne semblent pas convaincus.
Il n’existe pas de société sereine sans discipline et respect. Le contrat social a volé en éclats avec les Gilets jaunes, mais la tradition de la casse n’est pas nouvelle.
"Je crois en l'impôt." a déclaré Marlène Schiappa devant les parlementaires. C'est que la Puissance publique est devenue une véritable religion civile, avec ses dogmes, ses rites et son clergé.
L’idée de la redevance télé universelle n’est pas bonne puisqu’elle entraînerait une généralisation de la fiscalité et pénaliserait des secteurs en perte de vitesse, à savoir la radio et la télévision publique.
Il ne peut y avoir de liberté dans un service qui n’est gratuit que grâce à la servitude des autres.
Si dette et crédit sont liés, moins de crédit ne réduit pas la dette. C’est le problème auquel nous allons bientôt nous retrouver confrontés en tant que contribuables.
Ma boulangère, comme un restaurateur ou une infirmière, ne fait pas grève tous les trois mois... Si elle s’amusait à ce jeu, elle perdrait rapidement toute sa clientèle, contrairement aux râleurs professionnels qui nous empoisonnent l'existence.
Si l’on regarde en détail la loi sur la fake news, on se rend vite compte que le principal effet de celle-ci sera de canaliser les médias non-officiels, principalement étrangers, sur Internet.
Dans une économie mondialisée, un pays peut-il caler sa dépense publique à un niveau très différent de ses voisins ?
Limiter les grèves politiques ou illégales demande de réviser le droit de grève lui-même.
Historiquement, le secteur privé a contribué au développement des infrastructures en partenariat avec la puissance publique.
Sncf : un TER Picardie Laon-Amiens arrive avec une heure de retard, parce que toujours calé sur l'heure d'hiver...
En lisant le rapport Spinetta, on consolide ce qu’on sait déjà : la SNCF, qu’on utilise ses services ou pas, coûte chaque année 10 milliards d’euros aux Français.
Les 700 kilomètres de bouchon en Ile-de-France illustrent l’incapacité systémique de nos services publics obsolètes à couvrir les risques élémentaires de la vie collective.
L’EPIC est à la fois public et exploitant une activité économique incluant des éléments de droit privé. Il symbolise donc une problématique bien française de mélange des genres.
Les pompiers maîtrisent désormais le feu dans le Var. Pour l'instant, plus de 7000 hectares dans le sud-est sont tout de même partis en fumée.
Que des partis socialistes existent encore doit donc être considéré comme choquant, comme un outrage à la raison et au bon sens, comme une anomalie historique vouée à disparaître tôt ou tard dans toute société.
L’Etat serait-il une sorte de boite noire par laquelle nous pourrions transformer des services privés, payants en service publics, gratuits ? Quel magnifique tour de magie ! En réalité, la vérité est un peu plus complexe.
Qu'est-ce vraiment que le service public à la française ? Comment doit-il évoluer dans les années à venir ?
La France compte 82% d’internautes mais seulement 44% d’utilisateurs des services publics numériques, alors que les nouveaux services dématérialisés simplifient les démarches et engendrent moins de coûts pour les usagers.